Expertise

Notre Cabinet d’avocat en droit des affaires à Nice dispose d’une solide expérience en création d’entreprise. Nous connaissons les défis pratiques et toutes les étapes clés de la création.

Personnalisation

Chaque entreprise est unique. Nous envisageons votre projet dans sa globalité afin de vous proposer la forme juridique la plus adaptée.

Sérénité

En confiant votre projet à notre Cabinet d’avocat en droit des affaires, vous savez que vous êtes entre de bonnes mains. Vous êtes guidé vers la meilleure solution pour votre projet.

Prix transparent

Notre tarification est transparente. Vous connaissez dès le départ le montant de nos honoraires ainsi que les frais relatifs à votre projet.

Quelle est la forme juridique idéale pour votre activité ?


Vous envisagez de lancer votre activité et vous vous demandez quelle forme sociale choisir ? Le choix de la forme sous laquelle vous allez exercer votre activité est l’une des questions les plus importantes à se poser au début de l’activité, avec notamment la question des locaux et du bail commercial.

illustration du choix de forme sociale pour une entreprise

Notre cabinet d’avocat en droit des affaires à Nice vous propose une collaboration dynamique vers la réussite de votre projet. Nous vous apportons notre vision experte et un soutien juridique stratégique, vous permettant de bénéficier des meilleures solutions juridiques et fiscales.

Nous avons l’habitude d’accompagner les entrepreneurs dans la structuration de leur projet. Nous avons ainsi développé un partenariat avec d’autres professionnels aux champs d’expertise complémentaires (experts comptables, courtiers en prêts, assureurs, etc.) afin de vous proposer les meilleures solutions pour votre projet.

Les points essentiels à connaitre lors du choix de la forme sociale


Thème
Description
Forme sociale

Choix important au début de l'activité ; dépend de plusieurs facteurs : activité exercée, nombre de participants, besoins financiers, etc.

Questions à se poser
  • Seul ou à plusieurs ? Société recommandée si plusieurs associés ; EURL ou SASU pour les entrepreneurs seuls.
  • Nature de l'activité : Certaines activités réglementées exigent une forme spécifique (ex. bureaux de tabac en SNC, pharmacies en SARL, EURL, SEL, etc.).
Régime fiscal
  • Impôt sur le revenu (IR) : Micro-entreprise possible pour entrepreneur individuel ou EURL avec CA annuel limité.
  • Impôt sur les sociétés (IS) : Intéressant pour investissements ; possibilité de mettre en réserve les bénéfices, taxés seulement à la distribution.
  • Critères d'imposition : Abattements spécifiques pour micro-entreprises.
Régime social
  • Régime général : Pour les gérants minoritaires de SARL et présidents de SAS ; meilleure couverture sociale.
  • Travailleurs non-salariés (TNS) : Pour les indépendants (artisans, commerçants, professions libérales) et gérants majoritaires de SARL ; couverture moins avantageuse, nécessite souvent des compléments.
Stratégie de rémunération
  • Dirigeants peuvent opter pour une rémunération ou des dividendes.
  • En SARL, une partie des dividendes est soumise aux cotisations sociales du régime TNS.
  • Importance de choisir en fonction du statut du dirigeant pour minimiser les coûts fiscaux et sociaux.
Comparatif des formes juridiques
  • Entreprise individuelle : Pas de capital minimum, responsabilité totale de l'entrepreneur.
  • SARL/EURL : Capital limité, responsabilité limitée aux apports, choix de l'IS ou de l'IR (limité dans le temps pour l'IR).
  • SAS/SASU : Grande flexibilité, capital minimum bas, possibilité d’IS mais limite de 5 ans pour l'IR.
Autres formes juridiques
  • Sociétés civiles : Usage limité aux activités civiles.
  • SNC et SCS : Responsabilité illimitée pour les dettes.
  • SA et SCA : Adaptées pour répartition de pouvoirs entre plusieurs organes.

Besoin d'informations complémentaires ?

Les questions à se poser pour choisir la structure juridique


Seul ou à plusieurs ?

C’est l’une des premières questions à vous poser.

Si vous souhaitez exploiter votre activité à plusieurs, il est très probable que la société soit le choix adapté.

Si vous êtes seul, vous pouvez opter pour une entreprise individuelle ou bien pour la création d’une société unipersonnelle : une EURL (SARL avec un seul associé) ou une SASU (SAS avec un seul associé).

Notre conseil : on a parfois l’impression que la société est le but à atteindre et qu’elle présente des avantages largement supérieurs à ceux de l’entreprise individuelle. Cependant, c’est totalement faux. L’intérêt de la société dépend de plusieurs facteurs, notamment la nature de votre activité, vos besoins financiers, etc.

Quelle est l’activité qui sera exercée ?

Si vous avez décidé de créer une société, la question du choix de la forme sociale (SARL, SAS, etc.) se pose.

Tout d'abord, demandez-vous si votre activité fait l’objet d’une réglementation spécifique qui limite le choix de la forme sociale. Par exemple, les bureaux de tabac doivent forcément être exploités dans une SNC, et les pharmacies ne peuvent être exploitées que dans une SNC, SARL, EURL ou SEL.

Si ce n'est pas le cas, demandez-vous si votre activité est commerciale ou civile. Cette question est importante, car une activité commerciale n'est pas adaptée à une société civile.

Quel est le projet envisagé ?

Dans certaines stratégies de rachat, la création d’une société holding permet au repreneur de bénéficier d’avantages notamment juridiques, fiscaux, et financiers. L’emprunt des fonds nécessaires au rachat est alors supporté par la société, préservant ainsi la capacité d’emprunt du repreneur pour ses projets personnels.

Ainsi, la création d’une société peut s’avérer intéressante que vous rachetiez le fonds de commerce ou bien les titres de la société.

Nous déterminerons cet aspect au moment de l’élaboration de la stratégie de reprise.

Quel régime fiscal ?

  1. Précision n°1 : Le choix du régime fiscal est à faire, que vous soyez en entreprise individuelle ou en société. En effet, l’entrepreneur individuel est en principe soumis à l’impôt sur les revenus, mais il peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS).
  2. Précision n°2 : Certaines formes sociales réduisent les possibilités de choix entre l’IR (impôt sur le revenu) et l’IS. Par exemple, une SAS ne peut pas être soumise à l’IR pendant plus de cinq exercices.

Critère de choix n°1 : Le régime de la micro-entreprise : Si l’entrepreneur souhaite exercer seul, il peut bénéficier du régime de la « micro-entreprise », un régime spécial de l'IR. Ce régime fiscal avantageux permet à l’entrepreneur de bénéficier d’un abattement sur son chiffre d’affaires. Ainsi, seule une partie du chiffre d’affaires est fiscalisée.

Pour bénéficier de ce régime, l’entrepreneur doit remplir deux conditions :

  • Exercer au sein d’une entreprise individuelle ou bien d’une EURL dont il est l’associé unique et le dirigeant ;
  • Réaliser un chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal aux montants suivants :
  • 176 200 € pour la vente de marchandises ou les activités de location (à l’exception de certaines comme la location meublée) ;
  • 72 600 € pour les autres entreprises.

Le montant de l’abattement dépend de la nature de l’activité exercée. Il est égal à :

  • 71 % pour le chiffre d’affaires provenant de la vente de marchandises ou certaines activités de location ;
  • 50 % pour le chiffre d’affaires provenant d’autres revenus commerciaux (catégorie des BIC) ;
  • 34 % pour le chiffre d’affaires pour les revenus non-commerciaux (catégorie des BNC).

Notre conseil : Ce régime est intéressant si l'entrepreneur dispose de charges peu importantes. En effet, ce régime ne permet pas de déduire les charges comptabilisées, car le résultat imposable est déjà diminué d'un abattement forfaitaire. Si ce régime fiscal est impossible ou qu'il ne présente pas d'intérêt, il convient d’étudier d’autres critères.

Critère de choix n°2 : Le taux d’imposition : Le taux de l’IR dépend du montant des revenus du foyer fiscal du chef d’entreprise, tandis que le taux normal de l’IS est actuellement de 25 % (15 % sur la tranche inférieure à 38 120 € de bénéfices si les conditions sont remplies).

Critère de choix n°3 : L’affectation des bénéfices : Il est inefficace de raisonner uniquement en matière de taux d’imposition sans prendre en compte ce que le chef d’entreprise entend faire des bénéfices.

Le régime de l’IS permet aux associés d’être imposés uniquement lorsque l’assemblée générale décide de procéder à une distribution de bénéfices. Les bénéfices mis en réserve pour réaliser des investissements ultérieurs sont taxés uniquement à l’IS. En revanche, si les bénéfices sont distribués sous forme de dividendes, ils seront imposés à l’IR entre les mains de chaque associé.

Au contraire, si la société est soumise à l’impôt sur le revenu, le bénéfice réalisé est automatiquement taxé à l’IR entre les mains de chaque associé, que le bénéfice soit effectivement distribué ou non.

Notre conseil : L’IS est particulièrement adapté aux entreprises en phase d’investissement, tandis que l’IR peut être plus avantageux si les bénéfices doivent être rapidement appréhendés par les associés.

Quel régime social ?

Le choix de la forme juridique de l’entreprise a un impact sur le régime social, le niveau de responsabilité, et la protection sociale du dirigeant.

  • Régime général : Ce régime social concerne notamment le gérant associé minoritaire ou égalitaire des SARL, ainsi que le président d’une SAS. Ce régime offre une meilleure couverture que le régime des travailleurs non-salariés (TNS).
  • Régime des travailleurs non-salariés (TNS) : Ce régime s’adresse aux indépendants, comme les artisans, commerçants, professions libérales, et gérants majoritaires des SARL. Ce régime est moins avantageux, et il est souvent nécessaire de souscrire des contrats de mutuelle et de prévoyance.
  • Régime social des agriculteurs : Ce régime s’applique aux salariés et exploitants agricoles.

Quelle stratégie de rémunération ?

La stratégie de rémunération du dirigeant et, le cas échéant, des associés (rémunération ou dividendes) est un autre élément à prendre en compte pour choisir une forme sociale.

Un dirigeant associé peut se verser une rémunération ou choisir de se rémunérer exclusivement par le biais de dividendes, sous réserve que l’assemblée générale décide de leur distribution.

L’imposition des dividendes varie selon le statut du dirigeant. Par exemple, dans les SARL, une fraction des dividendes versés au gérant est assujettie aux cotisations sociales du régime TNS.

Comparatif entre l’entreprise individuelle, la SARL/EURL et la SAS/SASU


Qu’est-ce qu’un apport en société ?

Généralement, lorsque l’exploitant entend débuter son activité commerciale, les formes juridiques possibles se réduisent souvent aux trois options suivantes : entreprise individuelle, SARL, ou SAS.

Les autres formes sociales sont moins adaptées :

Sociétés civiles : Leur objet est essentiellement civil, elles ne sont pas conçues pour abriter une activité commerciale.

SNC et Sociétés en commandite simple (SCS) : Elles ne permettent pas de limiter la responsabilité de l’entrepreneur aux dettes.

SA et Sociétés en commandite par actions (SCA) : Ces formes sont davantage adaptées pour une répartition des pouvoirs entre plusieurs organes.

Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques principales de ces trois structures.

Forme Juridique
Adaptation à l'Activité Commerciale
Responsabilité des Associés
Caractéristiques Spécifiques
Sociétés civiles

Non adaptée pour une activité commerciale ; destinée aux activités civiles

Responsabilité des associés indéfinie et solidaire

Ne permet pas d'exercer des activités commerciales, convient aux professions libérales, par exemple

SNC (Société en Nom Collectif)

Peu adaptée car ne limite pas la responsabilité

Responsabilité illimitée des associés

Associés responsables des dettes sur leur patrimoine personnel, sans limitation

SCS (Société en Commandite Simple)

Peu adaptée car ne limite pas la responsabilité

Commandités : responsabilité illimitée

Commanditaires : responsabilité limitée aux apports

Utilisée principalement pour les projets nécessitant un commanditaire et un commandité

SA (Société Anonyme)

Plus adaptée aux grandes entreprises et projets nécessitant de nombreux organes de direction

Responsabilité limitée aux apports des actionnaires

Complexe en gestion, convient aux entreprises de grande envergure avec un conseil d’administration

SCA (Société en Commandite par Actions)

Complexe et adaptée aux projets nécessitant une répartition spécifique des pouvoirs

Commandités : responsabilité illimitée

Commanditaires : responsabilité limitée aux apports

Requiert un commandité (responsable) et des commanditaires, généralement plus complexe à gérer